Tuesday, December 4, 2012

Attente

Impatiente je m'inquiète sur ce temps qui passe qui me presse et dont je ne parviens pas à être maître.
Décision prise vendredi: ne plus faire d'heures supplémentaires gratuites.
Quoi, affliction, comment ça, je vole le travail de ceux qui n'en ont pas en travaillant gratuitement?
Que nenni!


Je rattrape le temps perdu en journée à écrire sur mon blog, sur vos blogs, à lire les mails, ceux que je veux bien lire et écrire ceux que je veux bien écrire.
En journée, rien à faire, mon objectif premier est de ne surtout pas travailler. Les dossiers délaissés me rappellent à l'ordre quant à 17h passée je n'ai toujours rien fait. Il y a, il va de soi, dans cette phrase une exagération sudiste ne vous y trompez pas. Oui, je travaille un peu mais bien trop peu pour que lorsque sonne le gong, gong qui ne sonne jamais car je ne travaille pas a l'usine ni dans une école, donc quand arrive l'heure du départ, on me trouve enfin plongée corps et âme dans les dossiers, épluchants les détails des demandes ou des faits, des courriers entrants ou sortants et travaillant comme on rêverait de voir travailler nos employés si nous en avions. Alors je profite de ces instants de concentration et de calme et enfin je travaille, je produits, je mérite mon salaire. Et les heures s'égrainent, je fais des heures supplémentaires gratuites.
Alors je ne sors plus, je ne lis plus, je n'écris plus, je ne vois plus que les gens dans le métro, les autres qui rentrent ou qui sortent et quand enfin arrive le week end, je pleure.
Enfin, je voudrais pleurer.
Pleurer de bonheur, youhou voilà deux jours rien que pour moi.
Puis pleurer de dépit... Grrr, 48h moins 20 à dormir pour récupérer mon manque de sommeil, moins 4 dans les bouchons parisiens en aller retour entre le sud et l'est et inversement, moins 6 au moins à manger, cuisiner, plus 2 à digérer, et 4 à faire les courses et encore 4 à faire du ménage au sud et à l'est, et puis le temps à sortir le chien, nourrir les chats, nettoyer les litières, me laver, faire les lessives et regarder un épisode de la dernière série que je dois absolument voir... Ouais, bah ce week end, j'aurai encore pas le temps d'écrire, de courir, de lire, de chercher des cadeaux de Noël, d'appeler copine et de boire une bière avec copain. La vie à cinq ça tue le célibat, ça tue la créativité, ça tue l'artiste hyper sportif qui sommeille en moi.
Et j'attend, bêtement, d'avoir le temps... en buvant une bière et mangeant des olives...

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