Thursday, December 6, 2012

Péripétie d'un jeudi 6/12/2012

Jeudi 6/12/2012

En écrivant la date, je me dis que six c'est la moitié de douze. Ça n'a pas d'importance mais bon, une réflexion de plus au petit matin.
Un matin pas comme les autres, un matin de décembre où il me faut encore prendre la route du bureau.
En sortant de la maison, pas de choix de paresse, Doudou monte sur 6 ou 8 roues (j'ai pas compté) me signifie en silence que le loup blanc et moi ce matin il va falloir qu'on sportive.
Arrivée aux bornes vélib: 2 vélos disponibles, les gants à la maison, ça va faire mal.

Le loup blanc est heureux, il va jouer à attrape moi si tu peux, petit jeu qu'il adore.
Et pendant que je file tel l'éclair sur la piste cyclable (autant que possible, mais à l'impossible nul n'est tenu et quand la piste cyclable est prise d'assaut par des voitures en double file ou des piétons en manque d'espace, à coup de Klaxon je tente de faire bouger l'intrus et à défaut, je lui emprunte sa route ou son trottoir).
Alors voilà comment ce matin, un goût de sang dans la bouche après huit coups de pédales, je me retrouve à rouler 15 minutes à toute allure, fendant un vent glacial qui, pour se venger de mon outrecuidance (celle de le fendre ce vent, à la vitesse de l'éclair), a décidé de prononcer la mort cérébrale de mon pouce droit. Le gauche ne dit plus rien depuis que, anéantie par le chagrin, étourdie par la douleur morale, j'ai bricolé sans précaution et sectionné partiellement son tendon (réparé depuis ne vous inquiétez pas) et coupé définitivement son nerf... Il ne sent plus rien, pas même la mort glaciale qui lui tend les bras.
Heureusement que le droit (le pouce) est encore sensible et hurle à la mort me donnant l'injonction de cesser sans tarder cette activité matinale mortelle.
Et le sang dans la bouche me rappelle que cet effort n'est bon que pour le loup blanc.
Et pendant ce temps, Doudou, mains au chaud dans les poches, se laisse tirer du haut de ses six roues par son esclave de loup blanc... Et moi, carotte du loup blanc, je gèle comme toute belle plante (oui les fleurs n'étaient pas cher ce matin) que l'on laisserait dehors par ce temps glacial de décembre.
Bientôt nouveau trajet velib.
Je vous aime, mais j'arrête ici d'écrire.
Bon jeudi six décembre... Mais le six, c'est pas aussi le chiffre du démon?

En cadeau, le loup blanc en plein effort... Humour quand tu nous tient.

6 comments:

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    1. ah euh, pourquoi????
      J'ai vaincu blogger et google +, ça y est, la photo du loup blanc est là et elle vaut le détour.... :)

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  2. Du vélib par ce froid ?? T'es suicidaire !

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    1. j'ai pas eu le choix, menacée par un homme sur 6 ou 8 roues et un loup blanc, c'était roule ou crève.... j'ai roulé... et failli crever... enfin, crever par le pouce, c'est possible?

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  3. le loup quand il avait encore des poils hélas

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    1. no, non, non, sur la photo, il avait déjà plus beaucoup de poils... oui, oui, ça se voit pas car tu ne dois plus te souvenir de comment il était quand il laissait des poils à chaque coin de ma maison et de la sienne d'ailleurs...

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