Monday, December 10, 2012

il y a un an...


Quand soudain la nostalgie vous frappe, quand soudain, on se réveille face à un quotidien "so boring", on regarde en arrière et on retrouve des mots, les miens, écrits ailleurs, pour d'autres...

Il y a un an, j'avais chaud, il y a un an, je réalisais un rêve... mais quand le rêve est réalisé, que reste t'il à accomplir?

Comment ne pas sombrer comme un navire qui vient de finir sa traversé fantastique,
imaginée, rêvée si longtemps qu'elle semblait impossible? Et l'impossible devient réel, et le rêve devient le quotidien.
L'anéne 2011 fut une année fantastique.

Après une fin 2010 douloureuse, j'ai enfin rencontré celui qui partage ma vie et je suis partie trois mois en Amérique latine, marcher sur la cordillère des Andes, réaliser ce rêve de voyage itinérant.

I did it!

Parce que je suis pleine de nostalgie, je vous laisse ici ce que j'écrivais il y a un an, jour pour jour...

Bientôt une heure du matin.
Au café Tortoni, le plus vieux café de Buenos Aires, on prend notre dernier expresso trop long mais toujours bien meilleur qu'à Paris.
Il me semble qu'on n'a pas envie de rentrer à l'hôtel, pas envie de dormir notre dernière nuit dans cette ville, pas envie de quitter l'été en décembre, ranger les tongs et le débardeur pour les troquer contre le parapluie et les bottes.
Dans quelques jours Noël, et si la fête se prépare ici, le soleil qui me brule la peau dans mes lentes promenades en ville me fait oublier que bientôt il me faudra faire la course aux cadeaux de Noël pour mes neveux et nièces sous la pluie parisienne et le froid de l'hiver qui arrive rapidement sur le vieux continent.
Dans 9 heures un bus nous récupère à l'hôtel pour nous porter à l'aéroport international de Buenos Aires.
Je peine à réaliser que c'est ici et maintenant que mon aventure andine prend fin, que l'extraordinaire qui est devenu mon quotidien va cesser d'être mon ordinaire et que mon ancien quotidien qui me paraît si étrange à l'heure où je vous écris, va rapidement redevenir le quotidien rassurant d'une vie calme et tranquille.
Une heure du matin. Le café Tortoni ne ferme pas encore.
Mais il est temps pour nous de reprendre le chemin de l'hôtel pour dormir quelques heures et accepter que les vacances touchent à la fin....
mon meilleur ami venu me retrouver pour ma dernière semaine de vacances.... c'est loin!

6 comments:

  1. C'est beau tout ça.
    Tu crois que si j'ai eu un 2012 pourri, ça veut dire que je vais rencontrer L'homme en 2013 ?

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    1. bah je ne sais pas... il est arrivé quand je n'attendais plus personne, billets d'avion en main et vacances posées... je l'ai rencontré 5 mois avant le départ et je suis partie 3 mois sans lui... je sais pas... Tu as prévu de faire un truc fou en 2013? Peut être que c'est ça qui l'a fait arriver... je sais pas, mais en tout cas, je te souhaite que 2013 t'apporte plus de bonheur qu'en 2012 et peut être qui sait, l'amour avec un grand A et sans la moindre parcelle de douleur, autrement, c'est pas de l'amour, c'est de la torture!
      Bisous!

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  2. De belles années encore plus merveilleuses t'attendent :)

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    1. sûrement, mais il faut que je me reprenne par la main.
      L'année touche à sa fin et 2012 me semble pleine d'ennuie, d'illusion brisées, de rêves enfouis au fond d'un tiroir fermé à clefs, clefs jetées aux fond du puit de l'oubli.
      Trouver l'amour ne suffit pas à mon bonheur.
      Parce que ma définition du bonheur, n'est pas seulement d'aimer et être aimée en retour, c'est aussi me réaliser en tant que personne, réaliser mes rêves... et mes rêves sont faits de rencontres et de voyages, de cafés pris à une terrasse au bout du monde avec un ami d'une seconde ou d'une vie, d'émerveillement face à la beauté et la force de la nature à des milliers de kilomètre de mon lit douillet. J'ai de grands yeux et ils ont besoin de s'aggrandir encore plus chaque jour parce que je ris avec mes amis ou parce que ce que je vois m'émerveille.
      le quotidien lui, m'ennuie.

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  3. faut trouver d’autres rêves à réaliser alors :)

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    1. oh des rêves j'en ai des wagons entiers s'il le faut. Trouver les moyens de les réaliser c'est une autre paire de manche quand tu n'es plus seule face à tes décisions.

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