Saturday, February 23, 2013

Pudeur

Pudeur imbécile qui m'interdit de te prendre dans mes bras, serrer ton corps frêle contre le mien et d'une accolade amicale te dire combien je t'aime combien je pense à toi.
Pudeur face aux mots mal exploités, mal interprétés qui m'interdisent de t'écrire cette phrase simple que je voudrais écrire quand je cherche les mots pour le dire:
je t'aime.
Amour entre deux amies qui ne se désirent pas, amour sincère qui ne raconte rien d'autre qu'une histoire d'amitié sans histoire de corps, de caresse ou encore de sexe.
Pudeur face à une bouche où je voudrais déposer un baiser pour signifier plus que cette bise déposée à la volée sur une joue trop vite embrassée, si vite que j'en oublie déjà que nos joues se sont touchées pour se dire au revoir, douce nuit, à bientôt.
Pudeur absurde face au regard de ses autres qui t'aiment aussi et que je ne connais pas, m'interrogeant sans cesse sur ma place dans l'échelle irréelle de l'amitié et m'interdisant cette étreinte sous leur regard, cette confidence confiante que j'ai pourtant fait mille fois quand personne n'était là pour regarder ces accolades, ces embrassades qui débordent et explosent chaque fois que dans mon imaginaire elles se réalisent.
Pudeur... Qui m'interdisait de publier ses mots si celui qui dort près de moi n'était pas cet homme compréhensible qui comprend ma sensibilité et connaît ma sincérité.
A vous d'eux, les mêmes mots pour des sens un peu différents mais toujours les même: je vous aime.

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