Tuesday, June 18, 2013

Histoire d'un voyage

Départ du bout d'un monde pour arriver à un autre bout de monde.

Rien dans la simplicité, il faut quitter Paris, faire un saut dans mon village et continuer vers le nord jusqu'à l'aéroport

Je me demande si la ville boude mon départ mais quelque chose d'étrange se passe!

Hier un grand soleil brillait sur Paris et ce matin, la pluie est si violente que l'eau s'infiltre en douce dans ma maison qui me crie: ne part pas, la pluie va tout détruire en ton absence, ne part pas!

Mais Père attend, il est prévu que ce soit lui qui me dépose dans ce lieu où contre quelques euros des hommes deviennent des oiseaux et s'envolent loin au bout du monde, loin de leurs petits nids bien chauds!

Alors, hop, au revoir petite maison, au revoir mon doux jardin, au revoir les fraises, les cerises et la salade.

Et, bonjour papa, il pleut des cordes. Non, non, ne t'inquiète pas, nous ne sommes pas en retard. Mais oui, il faut partir maintenant: le grand condor peut être en retard mais pas les passagers, alors, hop, en route, affrontons la pluie, le mauvais temps et toutes ces gens qui embouteillent mon chemin!

10:45, l'embarquement commence, on arrive juste.

Dans la file d'attente quelques personnes et nous avec.

La file grandit, nos bagages s'enregistrent et hop, c'est parti pour la longue attente dans la salle d'embarquement...

Mon bagage seul, qui attend son enregistrement

Évidement, notre oiseau de fer sera en retard et c'est un peu plus tard que nous foulerons le sol de l'île de glace. Drôle d'île, drôles de mœurs.

On attend ici aussi, longtemps, pour récupérer notre carrosse à quatre roues motrices.

Puis hop, direction la capitale, sans passer par le lagon bleu où ne nage aucun monstre marin mais plein de petits humains en manque de chaleur, de soin et de douceur...

On ne manque de rien, alors on continue. C'est Doudou qui dit, pas moi...

Moi j'aurai volontiers sauter dans un bain bouillonnant en ne pensant à rien, histoire de détendre les petits muscles endoloris par 2:30 de voyage dans un avion low cost... sans le moindre espace pour se détendre, se reposer... Oui, j'aurai bien commencer mon séjour par un petit bain bouillonnant... Tant pis!

Reykjavik

Ici, l'auberge de jeunesse déborde de gens... Pas que des jeunes, mais si les voyages forment la jeunesse alors quelque soit l'âge des voyageurs, ils sont jeunes.

Et on se mêle à cette foule et comme elle, on file au centre se nourrir de "Fish and chips"... C'est un truc d'ile de ne manger le poisson que frit comme un beignet?

Après quoi, malgré un breuvage de gingembre et de citron, l'épuisement fait son œuvre et comme une enfant, je ferme les yeux, ferme les poings, et sur le dos, je m'endors jusqu'au petit matin!

 

Bientôt la suite.... Finalement, on a internet un peu partout alors... À moins de dormir dans un champs de lave, pour ceux et elles qui rêvent de venir au pays de la neige et de la glace, pour ceux qui s'inquiètent de savoir ce que deviens une parisienne dans un pays lointain, ici je vous laisserai quelques nouvelles!

 

 

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