Tuesday, November 27, 2012

La guerre

Ou le parcours du combattant
Tout est une question de point de vue.
J'ai un penchant pour l'exagération, peut être du à mes non lointaines racines du sud.. C'est bien connu, nous, personnes au sang chaud (parce qu'on vient du sud), nous aimons plus, nous souffrons plus et le moindre vent, comme un léger souffle de mistral, se transforme en tempête, en ouragans.

Mais bon, ce matin c'est la guerre, mais pas celle des tranchées, juste le parcours du combattant pour arriver au bureau.
Ça commence par des flaques un peu partout... Aujourd'hui il fallait laisser les chaussures à trous à la maison et prendre de bonne bottes en caoutchouc
Je n'en ai pas, j'ai donc pris les bottines en cuir alors il faudra que je les tartine de cire et de deperlant en rentrant ce soir si je ne veux pas les voir avec d'horribles tâches qui racontent combien le cuir déteste l'eau.
Bien après les flaques, il y a les feuilles mortes.

Un tueur est passé par là et à massacré toutes les feuilles de arbres.
Maintenant, ils sont tous nus (les arbres bien évidement), les branches tendues et vides comme des milliers de bras tendus vers le ciel et appelant le retour du soleil et des feuilles, pour cacher leur nudité bien entendu.
Parce que les feuilles n'ont d'autre vocation que de cacher une nudité que les arbres, comme tout être vivant, ne veulent voir exposée.
Ainsi, après le passage du tueurs, les arbres sont déshabillé et les trottoirs se rhabille d'un manteau de feuilles mortes qui n'ont qu'un désir: se venger. Oui, les feuilles mortes veulent se venger de leur mort et ne sachant qui est le tueur, elles attaquent toute personne un peu pressée qui déposerait un pas un peu hâtif sur le lit qu'elles forment sur le sol. Elles se rendent visqueuses et glissantes et sans même que vous puissiez vous en rendre compte, vous êtes au sol sur ce lit de feuille qui n'a le moelleux que d'un lit de pierre.
Tous les ans, emportés par des feuilles, des hommes et des femmes meurent... Oui, le danger est partout.
Mais ces dangers écartés, la bataille n'est toujours pas gagnée.
Parce que les humains s'aiment d'un amour vache, ils ferment vos trottoirs avec des pseudo travaux et vous invitent, pauvre piéton, à changer de route, à vous perdre et rater votre train.


Train d'ailleurs trop plein dans lequel vous ne pouvez monter et ça y est, vous avez perdu la bataille, vous êtes en retard. Enfin, vous, je ne sais pas mais moi oui c'est sûr et il me reste d'autres obstacles à parcourir pour arriver au bureau...

8 comments:

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    1. merci! Ca y est, suis au bureau.... mais v'là qu'une migraine me tombe sur la tête.... ah mais quelle journée de .... :)

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    2. Il y a des jours comme ça... ;)

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  2. Viens chez moi... c'est la campagne... presque le désert. (Bon, c'est la galère aussi, c'est tristounet en hiver et en plus faut faire des bornes et des bornes pour trouver un cinoche, un resto, un coiffeur, une piscine... bref le minimum vital ! Moi aussi je viens du sud et je voudrais bien un peu de chaleur (humaine) et du soleil, du vrai.. snif, chienne de vie !)
    Gros bisous,

    Sandra

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    1. Ah bah oui, une bonne idée ça, et puis j'ai le permis alors comme ça la campagne n'est plus un handicap et hop on prend la route pour le soleil!

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